A la question : « quelle est votre peinture ? ». Dur exercice que d’essayer d’expliquer une peinture qui n’est ni figurative ni abstraite.

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Bien sûr, l’artiste s’inspire toujours d’une sensibilité ou d’un courant, mais il doit s’en détacher peu à peu pour s’affirmer et traduire à sa manière, l’univers invisible de ses pensées par sa vision unique, moderne, inattendue, insolite, choquante, provocante, inhabituelle, bref, très personnelle.

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De l’art pariétal, à l’art contemporain, que de chemin ! L’artiste est un des maillons qui constitue cette chaîne universelle de l’Art représenté sous toutes ses formes.

Figuratif, cubisme, constructivisme, abstraction,... à quoi bon, Marc Gibelin se laisse porter par ses émotions, sa curiosité, sa sensibilité, aussi, il tend à se tourner vers une peinture où la proche abstraction lui autorise aujourd’hui la liberté de déstructurer les formes et les matières qui l’entourent par un jeu de géométrie de l’espace dans un souci de rendre réelle l’illusion.

Sa peinture est le reflet d’une vision individuelle, elle est le reflet instinctif d’un moment qui ne nécessite pas forcément une explication ou bien un commentaire, elle est une dérive partant de références réelles vers une traduction proche de l’abstraction. Celle-ci se détache progressivement de la réalité pour prendre le dessus mais sans jamais s’en séparer.

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« l’écart entre la peinture et le discours est aussi grand que l’écart entre ce que veut dire celui qui peint et ce que comprend celui qui regarde.» - Garouste